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les républicains - Page 3

  • HIBERNATUS A LA TETE DES REPUBLICAINS DE VANVES ET D’ISSY LES MOULINEAUX

    A l’occasion du renouvellement des instances internes au sein des républicains de la Fédération des Hauts de Seine et dans chaque circonscription, Bertrand Voisine adjoint au maire de Vanves (à gauche sur la photo lors d'une cérémonie au square Marceau pour un 18 Juin devant la plaque du Général Gaulle) )  a été reconduit dans ses fonctions de délégué de circonscription lors d’une élection très contestée.

    Il a été avec 3 voix d’avances (51,26%), très loin des scores d’Isabelle Debré (100%)  sur son concurrent Cyrille Grand Clément (48,74%) un isséen qui n’en restera pas là, à cause du déroulement de la campagne, très courte, et de ses élections. Non seulement à cause des trois voix d’écart, ( 61 contre 58)  mais des conditions de la campagne : Il aurait mené une campagne de phoning en ayant utilisé le fichier des adhérents, alors que c’était interdit  par les régles électorales édictées pour ce scrutin par la Secrétaire Départementale LR 92, Marie Do Aeschlimann, conseillère Régionale. Avec, à la manoeuvre une adhérente, ex-directrice financière de l’UMP, qui serait poursuivie dans le cadre de l’affaire Bygmalion.

    De surcroit, les candidats à ces élections internes ont relevé qu’il y avait problème sur l’intégrité de l’élection puisque son épouse est salariée du mouvement dans le département. Et qu’elle était chargé d’organiser cette élection, dont celle de son mari, en ayant accès au fichier des adhérents, en manageant toutes les opérations de vote tant sur Internet qu’au bureau de vote ouvert à la permanence départementale. Factuellement, elle aurait organisée aussi la campagne et l’élection de son époux, pour beaucoup e républicains vanvéens et isséens.

    Enfin, contrairement au passé, pratiquement plus aucun vanvéens ne siége au comité de circonscription composé de 12 membres et de 3 représentants des nouveaux adhérents. Un seul qui n’a pas obtenu beaucoup de suffrages, étant élu lui aussi de justesse : Alexis Gastauer.

    Alors que se profilent des échéances électorales importantes avec les régionales et les départementales en Juin et les présidentielles en 2022 avec les législatives, la 10e circonscription des Hauts de Seine LR  a élu à sa tête un édile dont le bilan est maigre et l’action nulle au niveau militant. A tel point que les adhérents ont baissé de 75%. Pas une seule réunion depuis Janvier 2019. Même la crise sanitaire a bon dos en empêchant les réunions en présentiel depuis un an,  il n’a pas organisé une seule web-réunion par Zoom comme c’est le cas régulièrement dans les autres formations politiques à Vanves et à Issy les Moulineaux. Bertrand Voisine, pour beaucoup, c’est hibernatus. Ce qui arrange bien les maires UDI qui ne veulent pas de vagues, ni de contestation tant à Issy les Moulineaux qu’à Vanves.

  • VANVES THEATRE D’UN PACTE ENTRE CANDIDATS LR POUR LA PRESIDENCE DU MOUVEMENT

    Cinq jours avant le premier tour de l’élection du présidence des Républicains, deux des trois candidats, Julien Aubert le député souverainiste du Vaucluse et Guillaume Larrivé le député libéral de l’Yonne  ont participé à un débat organisé à Vanves la section et la fédération LR. Ils ont réussis à réunir une centaine de militants et d’élus  dans ce petit préau de l’école maternelle Max Fourestier, en présence d’Isabelle Debré, vice présidente du CD92, de maires adjoints LR (F .Saimpert, P.Kaazan, S. Bourg..). Christian Jacob, président du groupe LR à l’assemblée nationale,  le favori avait décliné l’invitation, souhaitant rester fidèle à une règle qu’il s’est imposée: ne jamais débattre avec des membres de sa famille politique. Philippe Juvin président de la Fédération LR 92 l’a excusé en expliquant qu’il n’a pas été présent pour des raisons d’agenda : «Ce débat est important. Vous n’êtes pas n’importe qui. Vous êtes un parti de gouvernement. Vous portez un projet politique. Je ne me résous à un parti miniature à 8%»  a  t-il expliqué  après quelques mots de bienvenue de Bertrand Voisine, responsable de la section Vanves LR.

    Les participants, au cours de ce débat qui a abordé l’organisation du mouvement, les questions du la PMA/GPA, des retraites, de l’écologie, ont assisté à ce que certains médias ont dénommé le «Pacte de Vanves : « Si je suis élu président, je nomme Julien comme mon vice-président. Parce qu'il a du talent et que c'est mon ami» a affirmé Guillaume Larrivé. « Moi aussi je prends Guillaume Larrivé comme vice-président» a rétorqué Julien Aubert. C’est intervenu juste après que le député de l’Yonne ait proposé de «l’essayer» en organisant  au bout d’un an un référendum des militants pour décider ou non, de continuer avec lui Du coup, son collègue du vaucluse a repris la parole en étant d’accord sur ce référendum d’initiative militante : «Je veux que l’on se mette sous tension en vous demandant de vous prononcer un an après». Mais voilà, beaucoup pensent que c’est plié pour tous les deux face à un Christian Jacob favori dans un parti tétanisée par ses multiples défaites et divisions qui s’en sont suivis. Ce qui explique cette campagne sans débat ni passe d'armes, «cette élection n'intéresse personne» dixit un élu LR, dont les médias ont peu parlé jusqu’à présent. Il est vrai que l’actualité s’en est chargée

    Mais l’avantage de cette réunion a été, pour ses participants d’entendre un autre discours :  «La moitié de la presse a dit qu’on est mort et que l’élection est pliée. Maisj’ai voulu  me présenter à cette élection, car la démission d’un président élu à 95% n’est pas anodin. Il a été empêché par une partie de nos amis qui ne lui ont pas facilité la tâche. Pour Christian (Jacob), l’idée est de faire revenir l’humain et voir quel parti on va devenir. Le mantra de l’unité ne suffit pas. 8% est en la meilleure preuve. On a le droit d’avoir une hétérogénéité tout en aspirant à l’unité. Mais elle ne nous sauvera pas. Je propose de définir ce que nous sommes. Car on n’est pas d’accord sur l’Europe, sur l’économie, sur l’évolution de la commune, les questions sociétales » a expliqué Julien Aubert en proposant une ligne gaulliste libérale, en faveur de l’intelligence économique, en ré-inventant un Etat dans un monde qui l’a déconstruit. «On a pêché par paresse. Place au rassemblement » a-t-il conclu.

    «Je n’ai plus envie de faire semblant pour être applaudi et écouter les mêmes âneries après s’être pris trois tâcles électorales depuis 2017. Pas de tactique à la Shaddock ! On n’a pas envie de devenir un parti de nostalgique, d’anciens combattants, en reconstruisant le RPR, mais plutôt de construire le parti populaire de l’après Macron. Et faire 51% en 2022. C’est mon obsession. Nous sommes les Républicains, les héritiers des fondateurs de la Ve République» a clamé Guillaumé Larrivée en expliquant sa méthode - «Changer tout le management, se faire confiance, aller sur le terrain pour discuter des grandes propositions pour la France dés le printemps 2020» -  sa ligne  - « Faire comprendre qu’on a compris le monde a changé et que nous avons des solutions en projetant la France vers 2030 !C’est la ligne de la France libre, puissance européenne, la France de tous les territoires ».

    Ce fut aussi l’occasion la droite dure s’exprimer par exemple sur la PMA : «il faut fixer une limite et ne pas se réveiller dans quelques années hagards, dans un monde transhumaniste où on créerait des bébés sur commande et presque sur mesure» a mis en garde Guillaume Larrivé. «Le vrai sujet est de savoir si la droite est prête à revenir sur le volet filiation de la loi Taubira» pour Julien Aubert qui sur le plan écologique a raillé Greta Thunberg «la prophétesse» qu’il ne peut pas voir en peinture et «les écolos millénaristes».

  • ELECTIONS EUROPEENNES A VANVES : COMMENTAIRES DE LENDEMAINS DE SCRUTIN

    Les vanvéens ont voté puisque comme ont pu le constater les présidents des 19 bureaux de votes : 10 829 sur 17 962 inscrits sur les listes électorales soit 60,28% de participation  (+ 9% par rapport à 2014 où Vanves avait voté à 51%  comme ce dimanche 26 Mai en France ). Il est vrai que la mairie avait prévu un service automobile pour accompagner les seniors au bureau de vote. Mais les vanvéens sont venus par vague, en fin de matinée et en fin d’après midi, avec toujours des électeurs plus clairsemés dans les périodes calmes du déjeuner et de la sieste.

    Vanves comme dans les Hauts de Seine et le Grand Paris, a résisté face au Rassemblement National : la République a remporté ces élections tant à Vanves (30,23%) que dans les Hauts de Seine (33,57%) avec des scores importants à Boulogne (40,86%), Courbevoie (35,94%), Antony (33,5%). «C’est la confirmation que les électeurs des Hauts-de-Seine sont pro-européens et adhèrent projet d’Emmanuel Macron» soulignait le secrétaire d’Etat (LREM) Gabriel Attal dans le Parisien (sur la photo avec sa collégue Sophie Cluzel dans le bureau de vote de l'école maternelle Lemel).  «C’est aussi un énorme désaveu pour un certain nombre de maires du département qui soutenaient les listes LR mais aussi UDI» ajoutait il. A Issy-les-Moulineaux, justement, la liste de la majorité présidentielle totalisait 34,29 % des suffrages, contre 10,46 % pour celle de François-Xavier Bellamy (LR) et  4,2% pour celle de Jean Christophe Lagarde (UDI)  qui a fait 3,7% à Vanves. Les centristes faisaient grise mine dimanche  soir à l’hôtel de ville de Vanves alors que les marcheurs jubilaient autour de Florence Provendier député avec Jean Cyril Le Goff, Guy Janvier, Jullien Segura etc…

     «C’est une extrêmement lourde défaite»  estimait Philippe Juvin président de la fédération LR 92 dans le Parisien.   «J’ai le sentiment d’un énorme gâchis. Nous avions deux ans pour tout reconstruire et finalement c’est une véritable démolition. Il y a une très grande responsabilité de la direction du parti » ajoutait il après avoir tweeté dans la soirée de dimanche  : «Depuis 2 ans @laurentwauquiez et d’autres répètent en boucle que la droite doit se reconstruire.  Ils ont raison. Mais ce soir leur reconstruction a des airs de démolition. Pour reconstruire, nous devons ns rassembler. Et faire revenir ceux, trop nombreux, qui nous ont quittés».

    «Nous sommes naturellement déçus par ce résultat, même s’il est à deux fois supérieur à celui que les sondages ont matraqués pendant des semaines dissuadant sans doute une partie de nos électeurs de voter pour nous. Nous avons porté les valeurs de l’Europe, fait campagne sur un vrai projet européen, mais nous sommes victimes du piége qui a été tendu aux Français du soi-disant référendum entre M.Macron et Mme Le Pen. Ce piége a fonctionné et il s’est renfemé sur M. Macron qui en sort affaibli. Nous le regrettons car c’est la France qui en est affaiblie, d’autant que nous sommes le seul pays d’Europe occidentale où la vague de l’extrême droite a été endigué» tweetait Jean Christophe Lagarde (UDI) dimanche soir . «La campagne portait en elle les germes de cette défaite : nous n’avons jamais aussi peu parlé d’Europe que durant celle-ci.Toutefois, l’espoir peut être de mise. Les forces politiques françaises se disant pro-européennes rassemblent environ 47% des suffrages exprimés alors que les opposants à l’UE atteignent les 38%. Malgré les divisions, les Françaises et les Français ont manifesté leur attachement au projet européen. La vision qu’ils en ont est plurielle. C’est la loi de la démocratie» optimisait Bernard Gauducheau (UDI) sur Facebook.

    Finalement, la grande surprise est le score des écologistes : 13% en France, 15,88% en Ile de France, 15,67% dans les Hauts de Seine,  19,54% à Vanves. Ainsi la mobilisation de la jeunesse depuis plusieurs mois avec ces manifestations, certaines décisions du gouvernement, la démission de Nicolas Hulot, l’enjeu environnemental qui était pointée par la quasi-totalité des formations, a profité à ceux qui paraissent incarner le mieux l’écologie politique dans ce pays et sur le terrain. «Alors qu’en Février/Mars 2018, les intentions de voter étaient à 2 ou 3% pour EELV, ils ont fait 13% en France. C’est  un signal important adressé au président de la République et au gouvernement, mais aussi au plan local comme dans les Hauts de Seine où ces thématiques ont été un peu trop négligé depuis plusieurs décennies» réagissait un observateur averti de la vie politique écologistes.

    Et Vanves n’a pas échappé à la vague avec sa lente densification en cours et surtout l’absence d’une véritable politique pour « re-naturer la ville ». Mais comme l’expliquait toujours cet observateur averti «les résultats d’une élection européenne ne peuvent être calqué ou projeté sur un territoire municipal. Mais on a noté une mobilisation assez exceptionnelle pour cette élection européenne, peut être dû au retour à une circonscription unique, donc à un mode de scrutin plus juste dans la détermination des siéges et qui est le seul qui permette de nationaliser le débat européen»